🔴 Mais c'est qui, ce Stevie Dixon…?

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 Mais c'est qui, ce Stevie Dixon…? 

Serge Dumonteil vous répond…: STEVIE DIXON, C'EST MOI…, enfin pas complètement bien sûr… disons que c'est ma partie rock, ou plutôt rock-critic comme on dit… Bien que je ne sois pas dans ce rôle pour critiquer, mais bien plutôt pour tenter de faire connaître ce qui me semble intéressant. 

C'est un pseudonyme dont j'avais d'abord usé quand, jeune homme, j'étais le chanteur-harmoniciste du groupe lyonnais (de second plan, il faut bien l'avouer) THE RAGS (voir cette page web) en 1967/68. On se faisait plaisir en reprenant les Stones, Pretty Things, Them, ou Hendrix (etc), alors un nom anglo-saxon c'était presque une obligation… J'ai choisi Stevie à cause de mon admiration pour Winwood (plus que pour Wonder), Traffic est d'ailleurs resté mon groupe préféré… à vie…! Et Dixon c'était pour  big Willie bien sûr, qui a écrit tous ces merveilleux classiques du blues… 

       

 Au 20e siècle, SD sur papier… 

J'ai ensuite (en 1969) utilisé ce pseudo dans le magazine BEST… Je raconte : j'écrivais alors (un peu, depuis 1968) dans ROCK & FOLK sous mon vrai nom, et en Août 69, je me rendais au festival de l'île de Wight (celui avec Bob Dylan) avec une accréditation que R&F m'avait envoyée au préalable, sauf que sur le chemin (de terre) qui menait vers le site, je tombais, heureuse rencontre fortuite, sur Philippe Kœchlin (le rédac' chef, et créateur de R&F… Jusque là on avait seulement eu des relations épistolaires ou téléphoniques) accompagné de JP Leloir. Rue Chaptal, ils s'étaient finalement rendu compte de l'importance de l'événement et ils allaient le couvrir, en se passant de moi très probablement… Du coup, en revenant de Wight, je me suis dit que je pourrais proposer mon propre compte-rendu… à Best… à condition de m'appeler autrement, et j'ai pensé alors à ressusciter Stevie Dixon, pour Best*. 

             

Vers le milieu des années 70, après une période où je fus notamment correspondant local de EXTRA à Lyon et diverses autres expériences ponctuelles avec d'autres publications nationales, sous l'un ou l'autre de mes patronymes, j'ai finalement réalisé que ces collaborations avec des magazines parisiens tout en restant à Lyon ne menaient pas à grand-chose et j'ai donc décidé de "replier" mon activité journalistique (toujours "amateur", faut-il le préciser…?) sur Lyon… D'abord en plaçant mes petits papiers rock dans un magazine lyonnais, mensuel généraliste et historique (fondé par Régis Neyret dans les 50s) nommé RÉSONANCE. 

Mais je me suis vite rendu compte que l'hebdo Lyon Poche (qui annonçait ciné et spectacles) était bien plus lu par ceux que le rock intéressait, et, son rédac' chef Jean-Yves Loude m'y invitant, j'ai commencé à écrire aussi dans LYON POCHE, et donc sous le nom de Stevie Dixon, forcément…! Une collaboration qui allait durer plus de 30 ans et le nom de Stevie Dixon allait devenir familier au lectorat rock et aux musiciens de la région lyonnaise… Avec ma rubrique "Guignol's Rock" qui couvrit notamment toute cette fameuse période de "Lyon Capitale du Rock" (1978 à 1985…?). 

 Au 21e siècle SD sur le Web… 

J'ai commencé à construire un site web (très amateur) au début des années 2000, et à l'orienter vers "le rock à Lyon" et autres coups de cœur musicaux personnels… Et tout naturellement, il s'est appelé StevieDixon.com (aujourd'hui, il demeure assez figé, intérêt muséal…!?). Plus tard, en 2010, j'ai aussi ouvert un blog… de Stevie Dixon forcément, pour y poster des sujets plus d'actualité, comptes-rendus de concerts et autres… 

Alors, quand Lyon Poche s'est arrêté en 2011, je me suis dit qu'il fallait continuer à faire vivre ma rubrique sur le Web grâce à cet alter-ego, ce personnage de Stevie Dixon, et j'ai donc repris, ou plutôt continué mon "Guignol's Rock" sur ce blog… où vous êtes.  

En fait, j'avais déjà plus ou moins raconté l'essentiel de cette histoire sur une page que j'avais consacrée jadis à la "Presse rock en France" (à partir de ma propre petite expérience). Je vous laisse comparer, en espérant que les deux versions sont compatibles…!! 

SD 

NB en relisant…: Ouh la la, ça doit être la 1ère fois que je rédige une page avec autant de "je"! D'habitude je me cache plutôt derrière des "on" et des "nous"… Et 7 fois ma tronche (si j'en rajoute pas…), un record aussi…!!

*Juin 2025: J'apprends la disparition de Gérard Bernar, qui m'avait alors accueilli favorablement à Best qu'il avait fondé l'année précédente, et je me permets d'ailleurs de montrer cette lettre "de bienvenue", très académique, et qui vous renseignera sur les tarifs des piges d'alors…! 

Retour à 1967…: SD (à droite, à 20 ans) avec Gene Vincent (à gauche)
(Après-midi Martini à Paris…!)